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Témoignages des citoyens

Ozeriah
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Ozeriah
Compte fondateur
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Mar 10 Nov - 16:41
Premiers témoignages
« Le meilleur des mondes »

« Ozeriah. C'est le nom de notre galaxie. Elle est constituée de trois planètes connues, sans compter l'étoile solaire. Plaria, Iturii et Septies. Nous vivons sur Velania, le satellite de Plaria ; nos jours y sont paisibles et heureux.
Sur Velania se trouvent des populations issues des trois planètes d'Ozeriah. Nous vivons ensemble, en communauté. Personne ne peut dire pourquoi il a été décidé que nous habitions ici, mais nous en étions ravis. Et personne ne nous fera changer d'avis.
Ce sont les plariens qui sont à l'origine de cette décision. Ils ont sauvé quelques spations d'une mort certaine, apprennent le civisme et éduquent  ituriens, quel que soit leur âge.
Nous vivons heureux, dans le meilleur des mondes possibles. » Un plarien de Velania

« Comme un rêve »

« De ma vie sur Septies, je n'ai d'autres souvenirs que ceux de la guerre et du chaos. Depuis des décennies, mon peuple se déchire et s'entre-tue en des conflits dont peu se rappellent la véritable origine ; et, comme mes semblables, j'étais vouée à vivre une existence douloureuse et éphémère. Au fond, il ne me semblait pas que ce soit une si mauvaise chose. Je survivais par habitude, mais il semblait en dépit de tout que le seul moyen de ne pas souffrir trop longtemps était de mourir vite. Après avoir vu tomber mes proches, subi la faim, la fatigue et la peur au quotidien, que pouvais-je encore attendre de la vie ? J'avais atteint mes trente ans au prix de bien trop de sacrifices pour vouloir bêtement me suicider, mais la mort ne me semblait plus être une option si désagréable. J'attendais qu'elle vienne, avec une sorte d'impatience fiévreuse et angoissée. J'attendais qu'elle m'arrache à ce monde, qui jamais n'avait semblé disposé à m'offrir quoi que ce soit de bon.
Mais la mort n'est pas venue. À sa place, un beau matin, des inconnus ont débarqué dans le campement de fortune où je vivais avec les miens – ce qui en restait. Ils étaient en trop bonne santé pour appartenir à mon peuple, trop propres sur eux. Trop sûrs d'eux-mêmes. Ils nous ont expliqué qu'ils venaient d'ailleurs, d'une autre planète. Avec des mots simples, comme lorsque l'on s'adresse à un petit enfant, ils nous ont parlé de leur monde, et de celui qu'ils avaient créé pour que nous puissions y vivre. Là-bas, disaient-ils, nous serions en sécurité.
La plupart d'entre nous se montraient réticents. Tout au long de notre existence nous avions appris à nous méfier de l'Autre, à ne pas accorder notre confiance à la légère. Qui nous disait qu'il ne s'agissait pas d'un piège ? Nous étions faibles, désespérés – il aurait été si simple de nous tromper. Sans doute ont-ils senti nos craintes ; et, tant bien que mal, ils ont tenté de nous amadouer. Ils nous ont nourris, soignés, comme ils l'auraient fait sans doute avec de petits animaux blessés. Ils ont continué à nous parler de ce paradis qu'ils avaient créé, là-bas, pour nous. Des heures durant, ils ont tenté d'apprivoiser les sauvages que nous n'étions pourtant pas. Ils ont juré n'avoir pour objectif que notre propre bien. Il y avait quelque chose de condescendant dans leurs paroles, comme si nous n'étions pas capable de nous occuper de nous-mêmes. Mais au fond, ils avaient certainement raison.
Alors, nous avons fini par céder. Une grande majorité d'entre nous, du moins. Nous ne comprenions pas ce qu'ils cherchaient, ce qui les motivait ainsi à vouloir nous sauver ; mais après tout, le futur qui se promettait à nous ne pouvait être pire que notre présent. Fébriles d'espoir et de peur, nous les avons suivi.

Depuis, ils nous semble vivre dans un rêve. L'harmonie et le bonheur semblent régner ici, sans que personne ne songe à faire régner le chaos. Notre salut s'appelle Velania : les plariens – nos sauveurs – l'ont rendue habitable, et en ont fait un lieux de vie pour nous et les autres, les ituriens. Ici, nous ne manquons de rien. Nous sommes logés, nourris, notre protection est assurée... Enfin, nous goûtons au répit que nous avions tant espéré.
On nous dit que bientôt, une fois la période d'adaptation passée, il faudra travailler. Aucun de nous ne songe à protester, bien sûr : après tout, c'est bien le moins que nous puissions faire pour remercier ceux qui nous ont offert cette deuxième chance. À présent que nous sommes en paix, nous ferons tout pour le rester.  » Un spation de Velania

« Un Nouveau Monde »

« Sur Iturii, c’était très différent. La flore s’épanouissait et les signes des Dieux se dénichaient partout. La vie était simple. Pas toujours tranquille, parce que c’était pas comme ici, on n’avait pas… tout ça. Mais on se défendait autrement. Et hum… on devait chasser, souvent changer de campement… Ici, c’est… vous restez toujours au même endroit, vous avez des « maisons », quelque chose en dur, qui ne se déplace pas. Vous ne chassez pas, vous « faites des courses ».
Au début je n’étais pas rassuré du tout. J’ai longtemps hésité avant d’accepter de venir sur Velania. Quand les plariens sont arrivés, on s’est demandé pourquoi les Dieux les envoyaient. Ils ont débarqué dans de… des « machines », je crois. C’était très impressionnant, et inquiétant. On n’avait jamais vu ça de nos vies ! Et puis, ils ont affirmé qu’ils venaient en paix, et ils l’ont prouvé, ils nous ont montré des tas de choses, des choses que j’aurais jamais imaginées ! C’était incroyable, aussi excitant qu’effrayant. Ça remettait en cause beaucoup de nos principes. Certains l’ont très mal pris… et je le comprends. » Un ituriien de Velania
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